Auteur : Ambre
Genre : drame, OS.
Saison : aucune en particulier
Disclaimer : les persos d’Atlantis ne m’appartiennent pas. Je ne suis pas payée pour écrire.
Sur mes trois fics, celle-ci est la seule terminée (normal c'était pour un concours...).
J'avais une idée d'une fic reprenant ces personnes mais en plus longue mais je ne l'ai jamais fait faute de temps.
Titre : Tu me manques
Une silhouette se tenait sur un balcon de la cité.
Il était près de quatre heures du matin et la personne n’arrivait pas à dormir.
Pensées : « Je m’en souviens comme si c’était hier.
Tu es mort dans une demi-heure… il y a vingt ans. »
Flash-back
On était tous les deux.
Je n’aimais pas conduire de nuit alors tu as pris le volant.
Nous étions sobres : pas besoin d’alcool pour s’amuser.
Je somnolais à tes côtés.
Coups de freins.
Crissements de pneus.
Collisions des voitures.
Deux véhicules.
Celle de deux jeunes de 19 ans, revenant tranquillement d’une soirée et celle d’un conducteur ivre.
On a fait des tonneaux puis on est tombés dans un fossé.
J’ai crié tout le long.
J’ai essayé de m’extirper de la voiture mais la ceinture était coincée.
J’ai voulu t’aider, mais je n’ai pas réussi.
Je t’ai vu t’éteindre peu à peu.
Je t’ai vu expirer pour la dernière fois de ta jeune vie.
MAUDITE CEINTURE !!
Je la hais ! Je la déteste !
J’aurais DÛ te sortir de là !
J’aurais DÛ t’aider !
J’ai perdu une partie de moi ce soir-là, tu sais.
Tu as emporté avec toi ma joie de vivre, ma volonté de vivre.
J’ai souvent voulu te rejoindre, tu sais, mais il y avait toujours une personne pour m’en empêcher.
A quoi bon vivre, si tu n’étais pas à mes côtés ?
Alors j’ai survécu.
Je n’ai fait que çà, survivre.
Je ne fais que çà.
J’attends impatiemment le jour où je pourrais te rejoindre tu sais.
Revoir ton visage si souriant, te voir faire cette petite moue si adorable pour parvenir à tes fins.
Les secours sont arrivés vingt-cinq minutes plus tard.
Mais le mal était fait.
Tu n’étais plus.
Les parents se sont effondrés lorsqu’ils ont reçu le coup de téléphone leur disant que leurs enfants avaient eu un accident de voiture.
Que leur fils tant aimé était mort.
Et ton avenir…
Tu avais ton avenir devant toi… et cet homme te l’a volé.
Anthropologue.
Tu voulais étudier les différentes cultures qui existent dans le monde et en profiter pour voyager.
J’aimais te taquiner en te rappelant une question que tu avais posée à papa étant petit : « Dis papa, il neige au Sahara ?
Alors quand tu as décidé de ta voie, je t'ai que tu aurais la réponse à ta question si un jour tu voyageais là-bas !
Mais jamais tu ne l’as vu.
Puisque tu es mort.
J’ai cru mourir lors de ton enterrement.
J’étais tétanisée…
Cette chanson…
NOTRE chanson passait dans l’église.
Tu t’en souviens ?
A chaque fois qu’on l’écoutait on était comme en transe.
(Chanson de HIM : The Funeral Of Hearts)
Love's the funeral of hearts, and an ode for cruelty
When angels cry blood, on flowers of evil in bloom
The funeral of hearts, and a plea for mercy
When love is a gun, separating me from you
She was the sun shining upon
The tomb of your hopes and dreams so frail
He was the moon painting you
With it's glow so vulnerable and pale
Love's the funeral of hearts, and an ode for cruelty
When angels cry blood, on flowers of evil in bloom
The funeral of hearts, and a plea for mercy
When love is a gun, separating me from you
She was the wind, carrying in
All the troubles and fears here for years tried to forget
He was the fire, restless and wild
And you were like a moth to that flame
Love's the funeral of hearts, and an ode for cruelty
When angels cry blood, on flowers of evil in bloom
The funeral of hearts, and a plea for mercy
When love is a gun, separating me from you
The heretic seal beyond divine
Pray to god who's deaf and blind
The last night's the soul's on fire
Three little words and a question why
Love's the funeral of hearts, and an ode for cruelty
When angels cry blood, on flowers of evil in bloom
The funeral of hearts, and a plea for mercy
When love is a gun, separating me from you
Fin du flash-back.
Voix : « Elizabeth ?...
Elle ne répondit pas, ni ne se retourna à l’entente de son prénom.
Son visage ruisselait de larmes.
L’homme posa sa tête sur la sienne puis la serra fort dans ces bras.
Homme : « Il est l’heure ma chérie ».
Elizabeth, sanglotant : Il est mort John. J’ai rien pû faire ! Rien !
Il me manque tellement si tu savais !
John : Il faut que tu arrives à faire ton deuil ma Liz.
Pour nous et pour lui », dit-il en posant sa main sur le ventre rebondit de la jeune femme, sa compagne depuis maintenant deux ans.
Elizabeth : « C’est trop dur.
Il était plus que mon frère John.
Il était mon jumeau. »
John, la serrant encore plus fort : « Shhhhhhuuuuuuttttt. Allez viens te reposer ma douce. Je reste à tes côtés. »
Il l’entraîna dans leur chambre, la coucha puis s’installa à ses côtés.
Il la prit dans ses bras et lui murmura des mots de réconfort.
Il regarda le ciel et promis au frère de son Elizabeth de toujours prendre soin d’elle et de l’aider à surmonter sa peine.
Trois semaines plus tard naquit un petit Matthew Weir-Sheppard, prénom donné en l’honneur de son oncle décédé.
Fin